Selon l'information rapportée par la Présidence ukrainienne sur sa messagerie Telegram, la conversation a duré une heure, portant sur le soutien français à "la défense" de l'Ukraine ainsi que sur les "futures étapes de la mise en œuvre" du "plan de paix" présenté en septembre dernier par Kiev à ses alliés.
En outre, le chef d'État ukrainien a informé son homologue français de la situation sur le front de guerre en Ukraine.
"Nous avons discuté des mesures à prendre pour mettre en œuvre la formule de paix. Nous avons coordonné des actions pour les événements internationaux à venir", a indiqué Volodymyr Zelensky, par le truchement de sa messagerie Telegram.
Pour sa part, le Président français a promis de soutenir cette feuille de route établie par le gouvernement ukrainien pour sortir du conflit qui a débuté le 24 février 2022.
Dans un message vidéo, publié vendredi soir, à l'occasion du premier anniversaire de la découverte de ce qui a été qualifié du « Massacre de Boutcha », Emmanuel Macron a déclaré que "l’agression russe a conduit à une systématisation des crimes de guerre contre l’Ukraine et contre sa population.
"Et loin de sanctionner ces crimes contraires à toutes les lois de la guerre, les dirigeants russes ont laissé faire, voire les ont encouragés, au mépris du droit international et avec, pour objectif clair, de soumettre la nation ukrainienne par la violence", a dénoncé le chef d'État français, réitérant le soutien de son pays à l'Ukraine.
"La France n’oublie pas et n’oubliera pas Boutcha, comme elle n’oubliera pas les crimes commis à grande échelle sur le territoire ukrainien depuis plus d’un an, à Izioum, à Marioupol, à Olenivka, dans toutes ces villes du pays dont les infrastructures civiles ont été méthodiquement ciblées par la Russie tout l’hiver", a ajouté Emmanuel Macron.
"Cela fait un an déjà. Mais si le temps passe, la douleur et la mémoire restent. La France est, et restera donc aux côtés de l’Ukraine et de son peuple afin de lever le voile sur les crimes d’hier et d’aujourd’hui, et de contribuer à ce que justice soit rendue pour l’Ukraine. Car sans justice, il ne pourra y avoir de paix durable", a-t-il conclu. (AA)